Examens 2011 - Le Bac, ou la machine infernale de l'éducation nationale

Le bac, un emblème nationale crée par Napoléon, cela tout le monde le sait, mais sait-on ce que cela coute au contribuable ? En effet, traiter prés de 4 millions de copies coûte cher en euros, en temps et en matériel.

Le Bac, ou la machine infernale de l'éducation nationale

Un coût non négligeable

Quand on y réfléchit, le baccalauréat représente une sacrée machine : 4880 sujets élaborés, rien que ça ! Et un nombre semblable de centres d'examens sont mobilisés pour l'occasion. Le bac, c'est aussi prés de 4 millions de copies à corriger, requérant quelques 175.000 correcteurs... Tout ceci engendrant un coût non négligeable, représentant 82,2 euros par candidat présent. FTPlanet fait le point.

Cette année, les inscrits au bac sont au nombre de 703.059, soit quelques 7 % de plus que l'année dernière... Considérable quand on sait qu'une génération compte environ 800.000 enfants. Cette augmentation s'explique notamment par une progression du nombre de candidats au bac pro. Ces derniers représentent 31% des effectifs, soit 219.973 élèves. Le bac technologique de son côté représente prés de 21% des candidats inscrits. Cependant le bac général reste majoritaire avec 48% (parmi ces élèves, la moitié sont inscrits en filière bac S, 33% en bac ES et 17% en bac L).

Une institution souvent controversée

Pour le directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO), Jean Michel Blanquer, qui salue "l'augmentation de l'accès au bac", et qui d'après lui "correspond à une progression du niveau de formation de la population" semble vouloir anticiper le reproche régulièrement fait d'une trop grande facilité des épreuves du bac.
Pour lui, il s'agirait d'"un débat public mal positionné". "L'exigence de cet examen est réelle. Pour autant, sa vocation n'est pas de trier les élèves", a-t-il ajouté. En 2011, c'était 71,6% des candidats qui ont décroché le bac. Plus très loin de l'objectif de 80% d'une classe d'âge formulé il y a prés de 30 ans maintenant par le ministre de l'éducation de l'époque, à savoir Jean Pierre Chevènement.
Mais maintenant qu'en sera-t-il de la nature des épreuves que devront passer les futures candidats? Le nouveau ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon envisage-t-il de retoucher l'épreuve? Née en 1808 par décision de Napoléon Ier, le baccalauréat est un emblème qui est difficile à remettre en cause. Supprimer cet examen final si symbolique, pour laisser toute sa place au contrôle continu, semble aujourd'hui inacceptable. Cependant le débat est posé et l'idée d'y insérer une dose de contrôle continu semble faire son chemin, pas à pas .
Edito : Le bac, un emblème nationale crée par Napoléon, cela tout le monde le sait, mais sait-on ce que cela coute au contribuable ? En effet, traiter prés de 4 millions de copies coûte cher en euros, en temps et en matériel.