Examens 2011 - Une plainte déposée par le ministère de l'éducation pour de possibles fuites au bac 2012

La contre-attaque du ministère de l'éducation nationale contre les tentatives de fraude ne s'est pas fait attendre : dépôt d'une plainte plus l'ouverture d'une enquête par le parque de Paris. FTPlanet fait le point.

Une plainte déposée par le ministère de l'éducation pour de possibles fuites au bac 2012

C'est fait, le ministère de l'éducation nationale a déposé plainte à la suite de plusieurs soupçons de fuite au baccalauréat la semaine dernière (notamment en histoire-géo). Mais en tout c'est quatre soupçons de fuite auxquelles fut confronté le ministère. De quoi sérieusement entamer la crédibilité des resultats bac 2012

QUATRE SOUPÇONS DE FUITE... MAIS SEULEMENT DES SOUPÇONS

C'est Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire, rapporte au journal du Monde, qu'Il y a quatre soupçons de fuites la semaine dernière. A ce stade, aucune n'est une fuite de sujet stricto sensu. Plusieurs sont des fuites de grands intitulés ou des constructions de sujets qui en réalité ne correspondaient pas aux sujets tombés. "[Cependant] on n'est pas du tout dans le même schéma que l'année dernière où on avait un sujet entier", a-t-il ajouté, en se référant à la fuite sur Internet d'un sujet de maths du bac S, qui avait fait couler beaucoup d'encre, les résultats bac faillirent être annulés.

VERS L'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE.

Suite à cela, le parquet de Paris a ouvert une enquête sur ces soupçons de fuites, notamment sur la possibilité d'une fraude avant l'épreuve d'histoire-géographie du bac S. Les enquêteurs devraient notamment déterminer ce que savait un internaute qui, lundi 18 juin, à la veille de cette épreuve, a posté sur un forum du site Jeuxvideo.com un message appelant les lycéens à réviser en détail tout ce qu'il y avait à savoir sur le thème de la guerre d'Algérie. Et comme le hasard fait bien les choses, le jour suivant, les élèves de bac S ont eu le choix entre "Les mutations de la population active en France de 1850 à nos jours" ou "La guerre d'Algérie".
Après l'épreuve, sur le même site, l'internaute donne sa version des faits en parlant d'intuition notamment par rapport "au printemps arabe et aux 50 ans de la guerre d'Algérie". L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire parisienne.